Quelle assurance prêt immobilier quand on est malade ?
Une assurance de prêt immobilier ou une assurance emprunteur est nécessaire pour obtenir un crédit auprès d’une banque. Ce type d’assurance a pour but de couvrir les dettes d’un client qui se trouve dans l’incapacité de rembourser. Lorsque vous êtes malades, il est difficile d’y souscrire et elle peut comporter des clauses que vous devez connaître. Voici pour vous un guide qui traite de ce sujet.
Plan de l'article
Quelle assurance prêt immobilier pour une maladie grave ?
Comme vous le savez, il existe des maladies graves qui malheureusement conduisent parfois à la mort de la personne qui en souffre. Ces pathologies sont classées parmi les affections de longue durée (ALD). Au nombre de celles-ci, on peut citer : l’hypertension artérielle, les cancers et le diabète.
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Les personnes concernées trouvent difficilement une assurance de prêt immobilier. Celles qui arrivent à souscrire peuvent constater un changement des termes selon l’évolution de la maladie. Par exemple, lorsque celle-ci devient risquée, les tarifs peuvent augmenter.
Par ailleurs, vous devez savoir que les assureurs vous appliqueront des primes supplémentaires ou des exclusions de garantie lorsque vous êtes dans l’incapacité temporaire ou définitive de travailler.
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Quelle assurance prêt immobilier pour une maladie professionnelle ?
Pendant l’exercice de vos fonctions, vous pouvez être victime de maladies. Lorsque la CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie) a connaissance de ce mal, cela a un impact sur votre assurance de prêt immobilier. Votre contrat d’assurance peut également nécessiter une exclusion de garanties ou une prime supplémentaire.
La surprime et l’exclusion de garanties sont des options envisageables lorsque votre maladie provoque une invalidité. Il est donc recommandé, lors de l’établissement de votre contrat d’assurance d’insérer des garanties comme Invalidité Permanente et Totale (IPT) et Incapacité Partielle Permanente (IPP).
Quelles sont les démarches pour une assurance prêt immobilier destinée à un malade ?
En premier lieu, vous devez rechercher l’assurance qui vous convient en termes de coûts et de couvertures. Pour cela, vous pouvez obtenir un devis de plusieurs structures à travers les multiples comparateurs disponibles en ligne. Si vous êtes dans la capacité de vous déplacer, vous pouvez vous rendre directement dans les agences concernées.
Par ailleurs, de nombreux examens médicaux vous seront demandés par vos assureurs. La procédure peut donc être longue. De votre côté, vous pouvez anticiper cette démarche en préparant vos documents médicaux. Vous aurez votre dossier médical sous la main. Toutefois, les assurances peuvent solliciter leurs propres médecins pour des examens supplémentaires.
De plus, vous pouvez solliciter les organismes qui maîtrisent le dispositif AERAS. Ces associations vous seront d’une grande aide pour la préparation de votre dossier médical. Pour rappel, l’objectif de la convention AERAS est de faciliter la souscription d’une assurance prêt immobilier aux personnes malades.
Vous pouvez bénéficier de cette convention si votre prêt n’est pas supérieur à 320 000 euros et si votre âge à l’issue du remboursement ne dépasse pas 70 ans. Telles sont les conditions à remplir pour une convention AERAS.
Pour conclure, une personne malade peut obtenir une assurance prêt immobilier, mais son contrat peut comporter des exclusions de garantie et nécessiter des surprimes.
Comment obtenir une assurance emprunteur quand on est malade ?
Si vous êtes malade ou que vous présentez un risque, vous devrez cocher « oui » à au moins une des questions posées sur le questionnaire qui vous sera transmis, en vue d’évaluer le montant de votre assurance, et surtout, savoir si l’assureur va vous suivre. Forcément, cela aura des conséquences sur l’obtention de votre assurance et de votre crédit, car cela va prendre plus de temps, pour effectuer certains examens, voire envisager une autre option. Mais comment tout cela va se dérouler.
Une fois que vous aurez rempli et transmis le questionnaire de santé à l’organisme d’assurance de prêt, vous devrez attendre leur retour. Néanmoins, si vous avez coché « oui » au moins une fois, vous savez que vous n’allez pas vous engager sur la voie classique. Il y a de fortes chances qu’au minimum vous ayez à faire une prise de sang et même d’autres examens complémentaires. Le but est de définir avec plus de précisions le risque que vous présentez pour l’assureur, car c’est lui qui devra se substituer à vos paiements, dans le cas où vous ne serez plus en mesure de le faire. Au besoin, vous pourrez même être reçu par le médecin conseil de l’assureur. Tout cela ne vous sera pas facturé, mais remboursé par l’assureur, car cela n’est pas non plus pris en charge par la Sécurité Sociale.
À l’issue de cette procédure, vous pouvez être confronté à 2 cas de figure :
- vous avez réussi à obtenir l’assurance emprunteur
- vous êtes exclus des conditions d’obtention
Dans le cas où l’assurance vous est accordée, vous pourrez définir la quotité entre vous et votre conjoint, si vous empruntez à 2. Si vous vous posez des questions à ce sujet et notamment sur la manière de répartir cette quotité, vous trouverez toutes les informations ici. Vous pourrez ainsi faire votre choix entre du 50 %, du 75 % ou du 100 % par tête.
Si vous n’avez pas reçu une réponse favorable, vous avez encore une solution avec la convention AERAS, qui signifie « Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé ». Cela vous permet de pouvoir obtenir un crédit si vous remplissez les autres conditions, notamment d’un point de vue des revenus. En effet, sans une réponse favorable de l’assurance, il est peu probable que vous ayez un accord de prêt. Certes, cela n’est pas rendu obligatoire par la loi, mais aucune banque ne vous suivra sans cette garantie. Elles veulent s’assurer que quelqu’un paiera vos mensualités si vous n’êtes pas en mesure de le faire, notamment pour cause de maladie.
Néanmoins, vous devez savoir qu’il existe des conditions, même avec cette convention. Vous devez être âgé de moins de 70 ans à la fin de votre crédit, et non pas lors de votre souscription. Le montant emprunté doit également être inférieur à 320 000 euros. Grâce à cela, la surprime sera limitée. Pour information, vous ne payerez pas plus de 1,5% du TAEG.
Sachez aussi que vous avez le droit à l’oubli, si vous avez eu un cancer. Cela fonctionne également avec une pathologie chronique. C’est le risque de rechute qui fait peur aux assureurs. Ainsi, si vous avez été malade avant 21 ans et que vous êtes en rémission depuis 5 ans, vous aurez ce droit à l’oubli. C’est également le cas si la maladie s’est déclarée après 21 ans. Par contre, il ne faudra pas attendre 5 ans, mais le double.
Pour finir, si vous présentez un risque de santé aggravé, vous pouvez aussi faire appel à un courtier spécialisé dans les crédits immobiliers. Si vous n’avez jamais fait appel au service d’un courtier, il faut savoir qu’ils sont totalement indépendants. Ce professionnel ne va donc pas chercher à vous vendre une police d’assurance, plutôt qu’une autre. D’ailleurs, hormis le fait qu’il va chercher l’offre la plus adaptée à votre besoin, il va également avoir un rôle de conseil. La plupart du temps, un courtier ne sera rémunéré uniquement qu’en cas de signature de contrat. Il a donc tout intérêt à vous aider à trouver une compagnie d’assurance qui va “bien vouloir” vous assurer. Enfin, en faisant appel à un courtier, vous allez gagner énormément de temps, car vous n’aurez pas besoin de faire des dizaines de devis que vous devrez ensuite étudier, pour savoir lequel est le plus intéressant.