Que doit-on savoir avant de se lancer dans l’auto-entrepreneuriat ?
L’auto-entrepreneuriat n’est pas destiné seulement aux plus audacieux. En effet, tout le monde peut se lancer dans ce type d’investissement à condition de respecter les règles de base, mais surtout après avoir analysé tous les risques qui l’accompagnent.
Plan de l'article
Le statut de l’auto-entrepreneur n’est pas sans risques
Dans la mesure où l’auto-entrepreneur ne paye des charges que lorsqu’il dégage un chiffre d’affaires, l’auto-entrepreneuriat est un investissement particulièrement intéressant. Pourtant, avant de se lancer dans cet univers, il convient aussi d’en analyser les risques. Ainsi, en termes d’auto-entrepreneuriat, se lancer demande une étude préalable sérieuse.
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D’abord, il y a le risque que cet investissement soit plus onéreux qu’une entreprise normale. En étant sous le régime d’auto-entrepreneur, ou de micro-entrepreneur, un investisseur peut réaliser des économies importantes, en payant moins de charges sociales et moins d’impôt sur le revenu. Mais ce n’est pas le cas pour tous les micro-entrepreneurs. Ainsi, pour les activités nécessitant des investissements importants, ils n’auront non seulement pas la possibilité de récupérer la TVA. Ils devront également payer les cotisations sociales. Des impôts sur les bénéficies sont aussi à payer, même en cas de résultats déficitaires au cours des premiers mois.
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Il y a également le risque de responsabilité illimitée, car l’auto-entrepreneur engage ses biens personnels en cas d’erreur faite dans l’exercice de son activité professionnelle. Ceci s’explique par le fait que les créanciers peuvent demander la saisie de ses biens personnels en cas de sinistre.
Un auto-entrepreneur devra également considérer le risque lié à la précarité des revenus tirés de son activité. Une fois lancé dans une activité auto-entrepreneuriale, l’investisseur ne pourra plus bénéficier de l’assurance chômage s’il venait à perdre un de ses clients. Il risque donc de perdre toutes ses sources de revenus ou du moins une grosse partie de ceux-ci.
Ainsi, avant de se lancer dans cette aventure, l’idéal serait que l’entrepreneur puisse limiter ses coûts. Pour cela il peut recourir à l’externalisation de ses services comme celui du télésecrétariat à Madagascar disponible sur https://www.teleservices.fr
Auto-entrepreneuriat: Les bonnes règles à respecter
La réussite ou l’échec d’un projet auto-entrepreneurial ne tient pas du seul fait du hasard. Pour que votre entreprise soit une réussite, ou tout simplement pour réduire les risques liés à votre projet, vous devrez respecter les quelques règles suivantes :
Notifier pôle emploi ou encore votre employeur. Cela vous permettra d’éviter les risques de poursuite pour concurrence déloyale. Il permettra de modifier les conditions de versement de vos allocations.
Comme nous l’avons vu précédemment, vos biens personnels seront engagés dans votre activité professionnelle et pourront donc être saisis. Afin d’y remédier, vous devez effectuer une déclaration d’insaisissabilité ou choisir un régime d’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL). Préférer plutôt le versement libératoire de l’impôt. Selon votre statut, vous serez soumis à des charges sociales et fiscales. Pour pouvoir vous en défaire, vous devrez opter pour le versement libératoire de l’impôt qui vous sera favorable dans la mesure où votre règlement se fera par taux unique sur le chiffre d’affaires.
Les avantages et les inconvénients de l’auto-entrepreneuriat
L’auto-entrepreneuriat, comme toute entreprise, comporte des avantages et des inconvénients. Voici une liste non exhaustive de ces derniers.
La liberté : en tant qu’auto-entrepreneur, vous êtes votre propre patron. Vous choisissez vos horaires et le type de travail que vous voulez faire. Vous êtes libre d’organiser votre temps et de travailler à domicile si cela vous convient.
Des frais réduits : les auto-entrepreneurs n’ont pas besoin d’un capital minimum pour démarrer leur activité. Les formalités administratives sont rapides et peu coûteuses (quasiment gratuites).
Aucune limite de chiffre d’affaires : la loi permet aux auto-entrepreneurs un chiffre d’affaires maximum annuel qui varie selon l’activité choisie, mais ils peuvent dépasser ce seuil sans être pénalisés.
L’impossibilité de récupérer la TVA : les auto-entreprises ne facturent pas la TVA, donc elles ne peuvent pas récupérer cette taxe sur les achats professionnels réalisés auprès des fournisseurs.
Pas d’accès à certains marchés publics : certaines administrations françaises réservent leurs appels d’offres à des entreprises ayant un statut juridique spécifique ou ayant atteint un certain niveau économique avec certification uniquement pour eux.
Comment bien gérer sa comptabilité en tant qu’auto-entrepreneur
En tant qu’auto-entrepreneur, vous êtes responsable de votre propre comptabilité. Cela peut être intimidant pour certain(e)s, mais il existe des moyens simples de s’assurer que vos finances sont en ordre.
Il faut séparer vos finances personnelles et professionnelles. Cela signifie avoir un compte bancaire dédié à votre entreprise et utiliser une carte de crédit professionnelle distincte pour tous les achats liés à l’entreprise. En gardant ces deux aspects séparés, cela facilite la tenue des registres financiers précis.
Il faut initialement (par exemple lorsqu’on commence par faire découvrir son offre) qu’on ait toujours une soupape temporaire qui ne remet pas tout en question. N’hésitez pas à contacter régulièrement un expert-comptable spécialisé sur ce statut. Il pourra vous aider à comprendre les règles fiscales, sociales et autres réglementations en matière de comptabilité des auto-entrepreneurs, tout en évitant les erreurs coûteuses.
La gestion financière est une partie importante du succès commercial. En utilisant ces conseils simples mais efficaces pour bien gérer votre comptabilité en tant qu’auto-entrepreneur, vous aurez une meilleure chance d’atteindre vos objectifs financiers professionnels.